Sans domicile fixe -Canal + – 1989

Réalisation
Hervé Chabalier
Gilles de Maistre

Enquête
Sylvie Chabas
Lorène Debaisieux
Arielle Meyer

Montage
Michèle Courbou

Production
VIpresse

Durée 52 minutes

Résumé

On les appelle les « nouveaux pauvres ». Dénomination rapide pour désigner cette partie de la population française qui, frappée de plein fouet par la crise économique, est tombée dans le dénuement le plus extrême….Depuis quelques années, des hommes et des femmes, de plus en plus jeunes, après avoir épuisé tous leurs droits, et notamment leurs allocations chômage, sont contraints de plonger dans un monde où la recherche de la nourriture, d’un logis, de vêtements ou d’une douche, mobilise leur énergie et grignote leur équilibre mental. A travers plusieurs portraits sensibles et émouvants, ce document tente de percer les non-dits : les mécanismes humains et psychologiques qui les ont menés au fond du trou.

 

 

Visionner le film sur le site de l’agence CAPA  Sans domicile fixe / agence Capa

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Fac : Carton Rouge !

journaliste-investigation-canal-plus-enquête-universites-sylvie-chabasRéalisation
Sylvie Chabas

Rédaction en Chef
Denis Boutelier

Cadre
Nicolas Forest
Frank Dhelens

Montage
Luc Golfin

Production
Agence Capa ( 2005 ) pour Canal + LUNDI INVESTIGATION

Résumé

A l’université de Marseille, un labo de recherche conçu pour 8 personnes fait travailler 70 étudiants et chercheurs dans des conditions dignes d’un atelier de confection clandestin. Un peu plus loin, dans la même université, il pleut sur des livres rares pourtant rassemblés dans une unité de recherche flambant neuve. Selon une commission d’enquête du Sénat, le tiers des cités U françaises sont « des taudis dangereux ». A l’université de Reims, le président a dû fermer 4 amphis sur 6 à la veille de la rentrée. Ils menaçaient de s’écrouler sur les étudiants. Dans cette même université, c’est le doyen en personne, un prof de grec, qui est contraint à la dernière minute de passer des heures au téléphone pour trouver des chaises pour asseoir les élèves de sa fac. Alors que l’Etat ne cesse de rappeler que la recherche et l’enseignement supérieur sont une priorité nationale, Sylvie Chabas pour Lundi Investigation / Canal Plus mène l’enquête sur la réalité concrète des universités et du sort qui est fait aux étudiants et aux chercheurs.
De Marseille à Reims ou à Paris, FACS : CARTON ROUGE nous entraîne dans les coulisses d’un système universitaire de formation des élites en France. Près d’un million et demi d’étudiants sont concernés. Le constat est accablant : locaux vétustes ou insalubres, laboratoires d’enseignement et de recherche sous-équipés, amphis surpeuplés, manque de personnel, cadres impuissants ou désabusés. Pire, une partie des établissements sont aujourd’hui dangereux pour leurs usagers, étudiants et professeurs. Faute d’une gestion cohérente entre l’Etat, les collectivités locales, les administrations et les responsables universitaires. Faute aussi, et surtout, d’argent. La France ne consacre qu’un peu plus de 1 % de son PIB à l’enseignement supérieur, contre plus de 2% aux Etats-Unis. Cette situation souvent désastreuse, les responsables politiques et administratifs la connaissent. Sans pouvoir-ou vouloir- la traiter. Par delà le constat d’une université en crise, cette enquête remonte les fils des décisions et des responsabilités et interroge les décisionnaires de tous niveaux, responsables administratifs locaux, présidents d’université, recteurs, maire, préfecture, responsables du cabinet du ministre de l’Education Nationale, François Fillon. Face au constat, la langue de bois n’est plus permise. L’enjeu est pourtant clair et essentiel. En septembre 2006, les programmes de toutes les universités d’Europe seront harmonisés. Face à cette nouvelle concurrence qui se profile avec les universités allemandes, anglaises, espagnoles, la France risque tout simplement de ne plus être capable de proposer des enseignements compétitifs et d’attirer les meilleurs élèves et professeurs.

Le documentaire Facs: carton rouge ! ( 2005 )

Lire les articles de presse sur ce Film

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Les gagnants de la crise- Canal + Spécial Investigation

Durée : 52 minutes

Réalisation
Sylvie Chabas

Cadre
Frank Delhens

Montage
Marie Drouet

Producteur
TV presse

Résumé

Il y a aujourd’hui en France environ 10 millions de personnes au pouvoir d’achat réduit (travailleurs pauvres, chômeurs, mal-logés). La précarité est devenue au fil du temps un marché à part entière. Logement, alimentation, emploi, dans tous les secteurs une nouvelle économie de subsistance prospère. Des supermarchés d’un nouveau genre connaissent un succès grandissant, car ils vendent des produits d’alimentation trois fois moins chers. Leur secret : ils proposent des produits périmés et des fins de stock que les enseignes classiques ne veulent plus. Le système est légal et séduit de plus en plus de consommateurs. Des hôteliers louent des chambres à l’année aux associations caritatives qui cherchent des hébergements d’urgence pour les SDF. Avantage : chiffre d’affaire et remplissage garantis. Certains hôtels ne cherchent même plus à recevoir des touristes ! Les plans sociaux se succèdent depuis septembre 2008 ( 250 annoncés et 130 en préparation ) ce qui fait le bonheur des cabinets privés chargés de « reclasser » les futurs chômeurs. Enquête pour « Spécial Investigation » sur ceux qui, en cette période de crise, tirent très bien leur épingle du jeu …

Voir l’article dans la presse sur le film

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Hôpitaux cherchent médecins désespérément – Canal+- Emission Lundi Investigation / Avril 2007

medecin-penuri--Sylvie-Chabas-realisatrice-Paris

Enquête et Réalisation
Sylvie Chabas

Cadre
Frank Delhens

Montage
Jean Marc Froissart

Production
Agence CAPA

Résumé
À l’hôpital de Lens dans le Nord-Pas-de-Calais, il n’y a qu’un médecin de garde aux urgences de nuit. Ce soir-là, trois accidentés de la route nécessitent toutes les attentions et une cinquantaine de patients attendent dans les couloirs. À Nevers, aux urgences encore, il manque douze médecins sur un effectif de vingt alors que l’activité du service a triplé en quatre ans car les médecins généralistes de la ville et des environs sont trop peu nombreux ou ne se déplacent plus. À l’hôpital de Villefranche-sur-saône, ils ne sont que trois anesthésistes. Ils devraient être sept. L’hôpital n’attire plus les vocations. Les conditions de travail y sont trop lourdes et trop risquées, les jeunes médecins se dirigent aujourd’hui vers le privé, plus rémunérateur.  Et quand les médecins sont là, ce sont les infirmières qui manquent. À Gonesse dans le Val d’Oise, l’hôpital fait appel aux infirmières polonaises. Beaucoup d’entre elles ne parlent pas un mot de français mais sans elles, le service gériatrie aurait fermé.
Comment les établissements hospitaliers affrontent-ils  aujourd’hui  cette pénurie ? Comment les directeurs d’hôpitaux parviennent-ils à remplir les tableaux de garde pour ne pas fermer leur service d’urgence, leur bloc opératoire ?
Ils font appel à des médecins intérimaires, des médecins qui ont choisi de se placer dans ce créneau très lucratif qu’est l’intérim, pour doubler leur salaire. Un surcoût considérable pour les hôpitaux, une pratique qui conduit les chefs d’établissement à l’illégalité.
Ces derniers mandatent à prix d’or des chasseurs de tête qui vont recruter des médecins dans les pays d’Europe de l’est.
Selon le rapport Berland de 2005, près de 5700 postes de médecins sont vacants aujourd’hui dans les hôpitaux français.
Cette pénurie que beaucoup de centres hospitaliers français subissent n’est rien comparée à ce que nous nous apprêtons à vivre. Le pire est devant nous. On parle d’un choc démographique considérable. Les nouveaux médecins formés ne combleront pas les départs à la retraite qui se profilent. Il y aura dix pour cent de médecins en moins chaque année et cela pour les quinze ans qui viennent.
Comment remédier à cette catastrophe annoncée ? Imposer la répartition des médecins sur le territoire : une réforme très difficile à faire adopter par les pouvoirs publics. En attendant, qui nous soignera demain à l’hôpital public ?

 

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